À quelques jours de la rentrée scolaire, le FNE accélère la réhabilitation des écoles vulnérables

À Roche-à-Bateau, l’École Nationale de Beaulieu reprend forme après des mois de travaux de réhabilitation. « Les bâtiments se transforment peu à peu, le mobilier retrouve sa fonction », a rapporté l’équipe de suivi, une évolution accueillie avec espoir par les quatre cents élèves qui s’apprêtent à retrouver des salles dignes.

Dans le Sud, l’École Nationale d’Arniquet, fondée en 1944, connaît elle aussi des changements visibles. Le bloc sanitaire est déjà achevé à 80 %, tandis que quarante bancs et cinq bureaux pour enseignants sont en fabrication, une initiative qui vise à rendre l’apprentissage plus sûr.

Plus à l’ouest, l’École Nationale Gond-Dayere de Marfranc, perchée à Ravine-à-Charles, accueille plus de 550 enfants malgré des infrastructures fragiles. Les travaux récents – toitures achevées, bancs livrés, parquets cirés – illustrent un effort concret pour améliorer le quotidien des élèves, même si une réhabilitation plus profonde reste nécessaire.

À Dame-Marie, le Lycée Germain Semerzier, exposé au sel marin et aux inondations, bénéficie d’une attention particulière. « Le cirage du parquet de huit salles est achevé, une nouvelle barrière a été dressée et protégée contre l’oxydation », a noté l’équipe, tandis que les travaux au niveau des blocs sanitaires se poursuivent activement.

Le Lycée Saint Pierre des Coteaux, construit en 1987, fait également partie de ce vaste programme de suivi. La peinture des salles progresse régulièrement et une clôture de soixante-dix-sept mètres se déploie, confirmant la volonté du FNE d’assurer transparence et constance dans l’amélioration des conditions scolaires.

Ces multiples chantiers témoignent d’un même engagement : garantir aux enfants haïtiens un environnement d’apprentissage digne à l’approche de la rentrée officielle du 1er octobre 2025. Le FNE affirme que « chaque geste d’entretien contribue à préserver la valeur éducative et sociale », rappelant que l’école demeure au cœur de l’espérance nationale.

PLR