Washington soutient la coopération avec Alix Didier Fils-Aimé et met en garde contre toute tentative de corruption visant à déstabiliser Haïti

Alors que Fritz Alphonse Jean doit quitter la présidence tournante du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) d’ici le 7 août au profit de Laurent Saint-Cyr, représentant du secteur privé, les États-Unis ont exprimé ce 1er août leur préoccupation face à des « tentatives de corruption » susceptibles de déstabiliser Haïti. Dans leur message, ils avertissent clairement qu’ils « tiendront pour responsables tous ceux qui cherchent à nuire à cette coopération ».

Washington félicite certains membres du CPT pour avoir rejeté les pratiques corruptives et renouvelle son soutien à leur collaboration avec le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé. Cette prise de position souligne une volonté claire de soutenir une gouvernance plus rigoureuse, à l’heure où la transition politique est à un moment décisif.

La déclaration américaine intervient dans un climat de méfiance croissante, marqué par des soupçons qui fragilisent la légitimité du Conseil. Elle représente un signal ferme en faveur d’une rupture avec l’impunité, dans un pays miné par la corruption devenue systémique.

En mentionnant explicitement le Premier ministre Fils-Aimé, les États-Unis confirment leur alignement stratégique avec son administration. Ce soutien s’inscrit dans une logique de préservation de l’ordre institutionnel dans l’intérêt mutuel des deux pays.

PLR