Washington sanctionne un officiel haïtien alors que le CPT renonce à révoquer le Premier ministre

Les États-Unis ont annoncé ce lundi l’imposition de restrictions de visa contre un responsable du gouvernement haïtien, accusé de soutenir des gangs et d’entraver la lutte contre des organisations terroristes.

Cette mesure, prise en vertu de l’article 212(a)(3)(C) de l’INA, entraîne la révocation de tous les visas détenus par l’intéressé, dont l’identité n’a pas encore été révélée.

Selon une source diplomatique, le responsable sanctionné — membre du Conseil présidentiel de transition — a déjà été informé par l’ambassade américaine.

Cette décision intervient alors que le CPT a finalement abandonné son projet de révoquer le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé pour le remplacer par Arnoux Descardes, lui-même mis en cause par l’ONU pour sa gestion de fonds liés au projet constitutionnel.

Sous forte pression américaine et canadienne, les conseillers ont décidé de recentrer leurs priorités sur la lutte contre les gangs et l’élaboration du décret électoral.

Fils-Aimé sort renforcé de cette séquence politique.