« Si l’Europe choisit la guerre » : Poutine avertit que Moscou réagirait immédiatement
- Amitié FM

- il y a 10 heures
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La Russie affirme ne pas rechercher l’affrontement avec les États européens, mais prévient qu’elle est « prête tout de suite » si une guerre lui est imposée. Vladimir Poutine a une nouvelle fois reproché aux capitales européennes l’absence d’un véritable « programme pacifique ».
Depuis Moscou, le président russe a martelé que si l’Europe veut faire la guerre, la Russie est « prête maintenant ». Il a également accusé les Européens de s’aligner systématiquement « du côté de la guerre » en soutenant l’Ukraine.
Poutine a averti que, si l’Europe franchit le seuil d’un affrontement direct, « une situation pourrait très rapidement se présenter où Moscou n’aura tout simplement plus personne avec qui négocier ». Selon lui, les gouvernements européens « vivent dans l’illusion » de pouvoir infliger une défaite stratégique à la Russie.
Il a qualifié d’« pas acceptables » les conditions européennes pour mettre fin au conflit en Ukraine, réaffirmant que Moscou refuse tout dialogue avec Volodymyr Zelensky. Il a répété que seules des discussions avec Washington sont envisageables, estimant que les dirigeants européens « entravent » les efforts américains et ceux du président Donald Trump pour « parvenir à un accord de paix ».
En parallèle, Berlin affirme que Moscou « crée une option » pour une future confrontation avec l’OTAN. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul, souligne que les services de renseignement anticipent la possibilité d’une attaque russe contre l’UE et l’Alliance atlantique d’ici 2029, avertissant que « la Russie se donne la possibilité de mener une guerre contre l’OTAN d’ici 2029 ».
Les capitales européennes constatent une multiplication d’activités attribuées à la Russie, incluant cyberattaques, sabotages et incursions de drones ou de missiles dans l’espace aérien de l’OTAN. Plusieurs aéroports des États baltes et d’Europe de l’Est ont été paralysés par des drones non identifiés, tandis que des avions russes ont pénétré l’espace aérien estonien.
Le commissaire européen à la défense, Andrius Kubilius, déplore une vulnérabilité persistante face à ces tactiques hybrides, indiquant que « nous n’avons pas assez de capacités de détection ». Il reconnaît aussi que la réaction européenne reste insuffisante : « Notre façon de nous préparer, de modifier notre compréhension des doctrines de guerre modernes, n’est pas encore au niveau requis ».

Fritz Laventure





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