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Port-au-Prince en veille forcée sous la menace de “Viv Ansanm"

  • Photo du rédacteur: Amitié FM
    Amitié FM
  • il y a 16 heures
  • 1 min de lecture
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La matinée de ce lundi 17 novembre dans la région métropolitaine a été particulièrement stressante. Des détonations sporadiques entendues depuis le centre-ville ont suffi à figer les déplacements à Canapé-Vert, Haut-Turgeau et Juvénat. Quelques commerçants ont tenté d’ouvrir, mais dans un climat trop pesant pour attirer les clients. Les écoles, elles, sont restées fermées, confirmant la chape d’incertitude qui s’abat sur la capitale.


Plus à l’est, Tabarre a connu une activité fragmentée. Entre Tabarre 40 et Tabarre 48, seuls quelques commerces ont fonctionné, sans affluence notable. Pharmacies fermées, camionnettes presque vides, stations-service prudentes : l’ensemble de la commune a fonctionné au ralenti. Autour de l’Université Aristide, des points de contrôle ont été déployés par la Police nationale d’Haïti, tandis que des véhicules blindés associés au groupe Team Tabarre circulaient encore à la mi-journée.


À Delmas, la présence policière a été plus visible. Des patrouilles se sont succédé sur les artères stratégiques, et le commissaire Nacius Junior Lacombe a inspecté les checkpoints installés à différents carrefours. Malgré cet effort, la circulation est restée clairsemée et les vendeurs du secteur informel ont pour la plupart disparu des rues. Les transports attendaient des passagers qui ne se sont vraiment pas présentés.


Cette paralysie généralisée intervient alors que la coalition criminelle Viv Ansanm avait annoncé de nouvelles actions. Le silence du pouvoir contraste avec l’ampleur de la crise sécuritaire documentée par le BINUH : 1 247 morts, 710 blessés, 145 enlèvements et au moins 400 victimes de violences sexuelles.


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Fritz Laventure

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