Plan de paix pour l’Ukraine : Trump exige une décision ukrainienne d’ici le 27 novembre

Donald Trump a clairement indiqué que le 27 novembre constituait une échéance « adéquate » pour que Kiev approuve son plan de règlement, assumant une pression directe sur le président Zelensky. « J’ai eu beaucoup de dates butoirs et quand les choses vont bien, la tendance est de les repousser. Mais jeudi est, nous pensons, un moment adéquat », a-t-il précisé, soulignant son intention de clore rapidement le dossier.

Friedrich Merz a confirmé un échange téléphonique « fructueux et confidentiel » avec le président américain, affirmant qu’ils s’étaient « mis d’accord sur les prochaines étapes ». Le chancelier allemand a indiqué qu’il allait en informer les partenaires européens, ce qui montre que l’échéance posée par Washington redéfinit le rythme diplomatique en Europe.

Ursula von der Leyen a insisté sur le fait que « rien ne doit être décidé sur l’Ukraine sans l’Ukraine », après un entretien avec Volodymyr Zelensky. Elle a annoncé que les dirigeants européens se réuniraient en marge du G20 puis en Angola, preuve que Bruxelles tente d’ajuster sa stratégie face au calendrier imposé par Washington.

Vladimir Poutine estime que le plan américain peut « servir de base à un règlement définitif », tout en avertissant que Moscou est prête à poursuivre ses objectifs « par les armes » en cas de refus ukrainien. Il a dénoncé le fait que le projet n’est pas discuté avec la Russie « de manière concrète », signalant que lui aussi surveille l’échéance américaine.

Volodymyr Zelensky, conscient du poids de la date fixée par Trump, s’attend à perdre le soutien américain si Kiev rejette le plan. Il a reconnu que l’Ukraine fait face à « un choix très difficile: la perte de dignité ou le risque de perdre un partenaire clé », après s’être entretenu avec le vice-président JD Vance sur les implications de cette deadline décisive.

Fritz Laventure