Kenya et Haïti ont officiellement approuvé l'envoi de 1 000 policiers kényans en Haïti. L'accord a été scellé le 1er mars, en présence du président du Kenya, William Ruto, et du Premier ministre haïtien, Ariel Henry.
Cet accord a été conclu malgré une décision judiciaire antérieure qui jugeait ce déploiement contraire à la constitution. Auparavant, la Haute Cour de Nairobi, dirigée par le juge Chacha Mwita, avait estimé que la Police de sécurité nationale ne pouvait pas mobiliser ses forces en dehors du pays.
Le Premier ministre haïtien, Ariel Henry, s'est rendu au Kenya à la demande du président William Ruto, dans le but d'officialiser l'accord pour le déploiement de troupes kényanes en Haïti, un pays actuellement aux prises avec des problématiques de gangs. Lors de leur rencontre à la Maison d'État, le président Ruto a promis son soutien à Haïti pour remédier à cette crise.
Cette initiative fait suite à une importante attaque de gang en Haïti. Les gangs ont pris d'assaut l'aéroport principal du pays, plusieurs organismes gouvernementaux et postes de police, paralysant ainsi les opérations du pays. Le chef de la fédération des gangs, Jimmy Cherizier, a menacé sur les réseaux sociaux de prendre le contrôle des opérations gouvernementales.
Durant une conférence qui s'est tenue lundi, l'ambassadrice américaine auprès des Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield, a révélé que le Bénin avait proposé d'envoyer 2 000 troupes pour soutenir la force internationale dirigée par le Kenya en Haïti.
La situation en Haïti reste tendue et le déploiement de ces forces internationales sera surveillé de près par la communauté internationale.
F.L
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