Le doute est une vertu essentielle

Le doute, loin d’être une faiblesse, apparaît comme une vertu essentielle.

Douter de soi, de ses certitudes, de ses préjugés, c’est ouvrir la voie à la nuance, à l’écoute et à l’esprit critique.

Nietzsche le rappelait : « Ce n’est pas le doute qui rend fou, mais la certitude ».

Face à la montée du complotisme et des « fake news », il devient nécessaire d’affirmer que le doute est une vertu. Certaines vérités — comme la rotondité de la Terre ou les lois de la physique — relèvent de la science et ne sauraient être remises en question. De même, la morale face au caractère inacceptable de pratiques telles que l’excision.

Le doute, s’il éclaire la raison, doit rester mesuré : sans repères, ni foi en la science, ni confiance en l’amour, la vie devient impraticable.

Le doute, bien dosé, protège ; absolu, il détruit.

F.L.