La Francophonie prend des engagements techniques et financiers pour le déploiement de la FRG

La session spéciale organisée le 20 novembre 2025 à New York a mis en lumière l’urgence d’un appui renforcé à la Force de répression des gangs. Les représentants francophones ont décidé d’y répondre par des engagements concrets, annonçant une mobilisation élargie pour soutenir cette structure née de la résolution 2793 du Conseil de sécurité.

L’Organisation internationale de la Francophonie a rappelé que les délégations avaient « témoigné leur solidarité envers le peuple haïtien à travers un soutien tangible ». Les États présents ont reçu un exposé complet sur le mandat de la FRG, son niveau de préparation et les besoins opérationnels restant à combler.

Au fil des échanges, plusieurs pays ont dévoilé des contributions significatives, mêlant troupes, assistance technique et financements. La note de l’OIF insiste sur « l’annonce, par plusieurs délégations, d’engagements concrets à la mesure de l’urgence de la situation », citant notamment le Tchad et le Burundi qui mettront à disposition quatre bataillons.

D’autres États, dont la France, le Bénin, Djibouti, la Guinée équatoriale et la République dominicaine, ont également formalisé leur engagement à travers des appuis logistiques, financiers ou militaires. Ce regroupement de volontés vise à accélérer le déploiement de la Force et à consolider les moyens nécessaires pour contrer les groupes armés.

Parallèlement, la Conférence ministérielle de la Francophonie réunie à Kigali a réaffirmé la continuité de la mobilisation internationale. L’OIF rappelle qu’elle restera engagée dans le renforcement des capacités des contingents et dans le soutien au retour à la stabilité, avec pour objectif final une restauration durable de l’ordre démocratique en Haïti.

PLR