L’accord de Montana et la « trahison » de Fritz Alphonse Jean

La crise politique haïtienne s’envenime après la publication par Fritz Alphonse Jean de ses échanges privés avec les ambassades américaine et canadienne.

Accusé par Washington de soutenir des groupes criminels et privé de visa, le conseiller présidentiel rejette une « mascarade » visant à l’écarter du débat autour du maintien du premier ministre Alix Didier Fils-Aimé.

Dans une note sévère, le Bureau de suivi de l’accord de Montana (BSA) dénonce la « trahison » de M. Jean, estimant qu’il n’a « jamais représenté la ligne ni les valeurs » du mouvement.

Le BSA critique également l’ingérence de diplomates étrangers, qu’il accuse d’utiliser les sanctions comme « chantage politique ».

Le BSA affirme que les dérives du Conseil présidentiel de transition ont « ouvert la porte » à ces pressions et appelle à une nouvelle alternative nationale capable de restaurer la souveraineté, la sécurité et la dignité de l’État.

Fritz Laventure