Kay Fanm, Sofa dénoncent le rôle arbitraire du CPT dans le processus devant aboutir au choix des membres du CEP
- Amitié FM
- 21 juil. 2024
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Dans une note conjointe publiée le samedi 20 juillet 2024, plusieurs organisations de femmes dont SOFA, Kay Fanm, et Fanm Deside, dénoncent le processus " opaque, et arbitraire" mis en place par le Conseil Présidentiel pour choisir les membres devant composer le nouveau Conseil électoral provisoire (CEP).
Dans la note rendue publique ce week-end, les signataires qui responsabilisent le Conseil Présidentiel dans l'aggravation de la crise politique et électorale en cours, soulignent un ensemble d'irrégularités qui entachent le processus de choix des nouveaux membres de l'institution électorale.
Dans leur note, Solidarite Fanm Ayisyèn, Fondation Toya, et la féministe indépendante Sabine Manigat, relèvent une précipitation soudaine de la part du Conseil Présidentiel pour nommer des conseillères et conseillers électoraux, alors que l'accord du 3 avril, avant de franchir cette étape, fixe très clairement des préalables à ce processus comme: la mise en place de l'Organe de contrôle de l'action gouvernementale (OCAG), du Conseil national de sécurité ( CNS), et du Comité de pilotage de la Conférence nationale.
Pour les signataires de la note conjointe, la communication non officielle de la formation du CEP en particulier sur les critères de choix des organisations retenues pour coordonner le processus, est une autre question qui remet en doute le rôle du CPT.
Dans la même veine, elles dénoncent le processus d'exclusion dans le processus du choix des membres du CEP, ainsi que le retard accumulé par le CPT pour envoyer les correspondances aux secteurs. Les signataires de la note se questionnent également sur la non publication de l'accord du 3 avril 2024 comme cadre politique de référence, elles se demandent en outre sur la base de quelle constitution seront organisées les prochaines élections.
Les organisations féminines Kay Fanm, SOFA, Fanm Deside, Fondation Toya, et la féministe indépendante Sabine Manigat, dans la note conjointe publiée ce samedi 20 juin 2024, considèrent, au vu de toutes ces irrégularités, que les conditions ne sont pas réunies pour s'impliquer dans ce processus. Sans renoncer à leur droit de participer au processus électoral, elles formulent ces revendications à l'endroit du Conseil Présidentiel de Transition : publication officielle des documents de référence de la transition; respect des étapes de mise en oeuvre de la transition ; exigence de transparence et de reddition de compte envers la nation.

RTC
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