Violence contre l’éducation : l’ONU tire la sonnette d’alarme

Six ans après la première Journée internationale pour la protection de l’éducation contre les attaques, la situation reste critique, alerte l’ONU.

Entre 2022 et 2023, près de 6 000 attaques ont visé élèves, enseignants et établissements scolaires, et l’utilisation des écoles à des fins militaires a augmenté de 20 %. Plus de 10 000 enfants ont été tués, blessés, enlevés ou arrêtés.

En 2024, ces attaques ont encore augmenté de 44 %, touchant 1 265 écoles dans des zones de conflit et provoquant la mort et le traumatisme de milliers d’élèves et d’enseignants, selon l’Unesco.

Les pays les plus touchés sont Israël et les territoires palestiniens occupés (8 554 violations), la RDC, la Somalie, le Nigéria et Haïti.

Alors que les groupes armés non étatiques sont responsables de près de la moitié des violations graves, les forces gouvernementales restent les principales auteurs de meurtres, mutilations et obstacles à l’aide humanitaire.

Le nombre d’enfants victimes de violations multiples a bondi à 3 137 en 2024, signe d’une escalade alarmante.

Fritz Laventure