Un décret scandaleux prépare une retraite dorée pour le CPT au mépris d'une Haïti agonisante

Une décision ignominieuse se prépare au sein du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), suscitant une vive indignation.

Ce conseil, composé de huit hommes et une femme sans aucune légitimité électorale, s'apprêterait à signer un décret s'octroyant les privilèges réservés aux anciens présidents élus.

Ce texte garantirait à ses membres des avantages exorbitants et viagers : pension à vie, personnel, sécurité, véhicules, bureaux et logements de fonction.

Une véritable retraite présidentielle pour des individus jamais soumis au suffrage universel, sans bilan et en pleine crise nationale.

Cette manœuvre intervient dans un contexte catastrophique : des territoires entiers sous contrôle des gangs, des centaines de milliers de déplacés, une violence quotidienne meurtrière et des services publics en lambeaux.

Alors que la population lutte pour sa survie, les membres du CPT prépareraient ainsi leur propre confort perpétuel, financé par des contribuables exsangues.

Critiqué comme un "acte de guerre contre le peuple" et un "pillage d'État", ce décret bafoue la mesure prise par Jovenel Moïse limitant ces privilèges aux seuls chefs d'État élus.

Face à ce scandale, la pression populaire et internationale est appelée à monter pour empêcher qu'Haïti ne devienne le théâtre d'une retraite indécente de dirigeants autoproclamés, tandis que la nation sombre.

Fritz Laventure