Troisième tentative échouée pour le groupe des Éminentes Personnalités de la Communauté Caraïbéenne qui, en dépit des efforts déployés, n'est pas parvenu, ce samedi 9 septembre 2023, à faciliter l'adoption d'un accord politique entre les différents protagonistes de la crise haïtienne. Le Premier ministre Ariel Henry, des représentants de l'accord du 21 décembre et les signataires de la déclaration de Kingston ont pris part à cette rencontre.
Toutefois, les émissaires de l'organisation régionale ont pu permettre aux représentants du consensus du 21 décembre ainsi que les signataires de la déclaration de Kingston de se mettre d’accord sur la date du 12 septembre 2023 pour poursuivre les discussions.
À cette rencontre qui s’est déroulée à l'hôtel Montana, Maryse Narcisse, Claude Joseph, Emmanuel Menard, Jacques Ted St-Dic et Edgard Leblanc Fils ont représenté le groupe des signataires de la déclaration de Kingston. De l'autre côté, Sorel Jacinthe, Joseph Domingue Orgella, Abel Descollines, Jorchemy Jean Baptiste, A. Rodon Bien Aimé et André Michel ont représenté l'accord du 21 décembre 2022.
La rencontre de ce samedi visait principalement l'adoption d'une nouvelle date pour la poursuite des discussions entre les acteurs politiques. La Nonciature apostolique est le lieu où se déroulera la prochaine réunion qui constitue l'étape cruciale des négociations devant aboutir à une résolution commune à la crise multidimensionnelle qui gangrène le pays depuis plus de deux ans.
Il sera probablement question, au regard du premier agenda, de statuer sur la gouvernance, l'élargissement du haut Conseil de la Transition, la révision constitutionnelle, le rétablissement de la sécurité, l'appui à apporter à la police nationale d’Haïti, la formation d'un nouveau conseil Electoral provisoire, entre autres.
La délégation de la CARICOM repart ce dimanche 10 septembre. Elle participera par visoconférence à la rencontre du 12 septembre.
Rappelons que les signataires de Kingston voient, à l'exception de Fanmi Lavalas, la démission du premier Ministre Ariel Henry comme le premier pas vers la résolution de la crise. « Non, l’organisation Fanmi Lavalas ne réclame pas de démission. Par contre, l’organisation exige du gouvernement le rétablissement de la sécurité sur tout le territoire national », a confié vendredi Joël Vorbe dit Pasha, à nos confrères de Le Nouvelliste.
Auteur : PLR
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