Tensions croissantes à la frontière entre le Pérou et le Chili

Le Pérou a décrété l’état d’urgence samedi 29 novembre face à l’arrivée d’un important groupe de migrants, majoritairement vénézuéliens, venus du Chili.

Selon El Comercio, cette nouvelle pression migratoire est alimentée par les déclarations du candidat d’extrême droite chilien José Antonio Kast, qui promet des expulsions massives s’il remporte le second tour de la présidentielle prévu le 14 décembre.

Lundi 1er décembre, les chefs de la diplomatie des deux pays se sont rencontrés afin d’élaborer une « réponse migratoire bilatérale ».

Ils ont convenu de renforcer les patrouilles conjointes, d’intensifier l’échange d’informations et de créer un comité spécial chargé de se réunir dès la semaine prochaine.

Le quotidien péruvien rappelle la relation « saine » et les liens économiques étroits unissant les deux voisins. Il exhorte Lima à anticiper une possible vague migratoire, en maîtrisant ses frontières tout en garantissant les droits des migrants pour protéger à la fois ses intérêts et la dignité humaine.