Penser la fin : comment la mort a changé de visage au fil des siècles
- Amitié FM

- 5 nov.
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Depuis l’Antiquité, la mort occupe une place centrale dans la réflexion philosophique. La manière de concevoir le trépas s’articule en quatre grandes périodes.
D’abord, l’« âge de la déprise », où la mort est envisagée comme un terme naturel à accepter : les sages antiques, de Platon à Épicure, affirment qu’il faut apprendre à mourir pour se libérer de la peur.
Vient ensuite l’« âge de l’apprivoisement », lorsque la mort devient l’objet d’une quête spirituelle et l’ouverture vers un au-delà.
Puis l’« âge de l’inquiétude », marqué par l’angoisse de la fin et le sentiment d’un vide de sens.
Enfin, l’« âge du scandale », où le progrès technique remet en question le sens même de mourir.
Peut-être entrons-nous aujourd’hui dans un cinquième âge : celui de l’anticipation de la mort.

Fritz Laventure





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