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MSF suspend ses activités à Port-au-Prince en raison de menaces visant son personnel

  • Photo du rédacteur: Amitié FM
    Amitié FM
  • 20 nov. 2024
  • 2 min de lecture
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Médecins Sans Frontières (MSF) a annoncé, le 19 novembre 2024, la suspension temporaire de ses activités dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Cette décision fait suite à des menaces graves et récurrentes visant son personnel, émanant notamment de membres de la Police Nationale d’Haïti (PNH). Depuis le 11 novembre, plusieurs incidents violents ont été recensés, notamment l’attaque d’une ambulance de MSF, qui a conduit à l'exécution de deux patients et à une agression contre des soignants. MSF a précisé que seules les cliniques mobiles et les soins pour les patients hospitalisés dans ses cinq structures médicales continueront à fonctionner.


Selon l'organisation, cette décision a été motivée par plusieurs agressions et menaces récurrentes. Le 11 novembre, une ambulance de MSF a été attaquée, entraînant l’exécution de deux patients et une agression contre des soignants. Les jours suivants, des agents de la Police Nationale d’Haïti (PNH) ont intercepté plusieurs véhicules de MSF. Le 12 novembre, des officiers de la BRI ont proféré des menaces de mort à l’encontre du personnel. Des agressions verbales et des menaces directes, allant jusqu’à promettre des exécutions et incendies, ont suivi jusqu’au 18 novembre.


MSF joue un rôle important en Haïti, prenant en charge chaque semaine plus de 1 100 patients à Port-au-Prince. L’organisation assure des soins à des enfants en urgence, des victimes de violences sexuelles et des patients atteints de brûlures graves. Christophe Garnier, chef de mission de MSF en Haïti, a déclaré que : « En Haïti et ailleurs, nous avons l’habitude de travailler dans des conditions d’insécurité extrêmes. Mais lorsque même les forces de l’ordre deviennent une menace directe, nous n’avons d’autre choix que de suspendre nos projets. »


Présente dans le pays depuis plus de 30 ans, MSF affirme que la reprise de ses activités à Port-au-Prince dépendra de garanties concrètes. L’organisation exige que son mandat médical et humanitaire soit respecté par les groupes armés, les forces de police et les milices d’auto-défense. « Chaque jour de suspension de nos activités est une tragédie. Nous espérons que les conditions nécessaires seront rapidement réunies pour reprendre notre mission essentielle », a ajouté Christophe Garnier.

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PLR

 
 
 

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