Les 29 derniers jours de Fritz Jean à la tête du CPT et sa stratégie du chaos

Le bilan de Fritz Jean est accablant : une gestion catastrophique caractérisée par une mainmise autoritaire sur l'État.

Sous sa coordination, la confiance et les principes de bonne gouvernance ont été méthodiquement détruits.

Il a transformé les piliers de nos institutions – PNH, Douane, APN, DGI – en instruments dociles de son pouvoir sourd.

Cette centralisation forcenée a engendré une méfiance généralisée et une délation institutionnalisée, plongeant Haïti dans un désespoir profond.

Pire, face à la fin inéluctable, Jean choisit la stratégie du chaos : orchestrer l'implosion du CPT plutôt qu'une passation pacifique.

Ce n'est pas de la tactique politique, c'est le pari égocentrique et désespéré d'un leader acculé, prêt à enflammer les tensions sociales et à achever une économie déjà agonisante.

Cette épée de Damoclès sur un pays exsangue est une ultime trahison. L'Histoire retiendra Fritz Jean non comme l'intégrité qu'il prétendait incarner, mais comme celui qui, aveuglé par l'ambition, a voulu sciemment précipiter Haïti dans l'abîme pour prolonger son règne. Son héritage sera celui de la ruine.

Aux portes du désespoir d’un bilan muet et face à la fin imminente de son tour présidentiel, il est sur le point de tout essayer : même le recours clandestin à la violence des bandes armées.

Fritz Laventure