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Le silence coupable de la classe politique face à la crise haïtienne

  • Photo du rédacteur: Amitié FM
    Amitié FM
  • 15 sept.
  • 1 min de lecture
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Alors qu'Haïti sombre dans un chaos indescriptible, un silence assourdissant règne du côté de l'échiquier politique.


Théoriquement piliers de la démocratie, ces formations – plus de 120 – devraient se dresser pour proposer des solutions, offrir un cadre de débat et incarner une lueur d'espoir. Pourtant, face à l'effondrement de l'État, à l'insécurité généralisée et à la misère croissante, c'est l'absence de voix qui prévaut.


Ce mutisme n'est pas un vide anodin ; c'est un aveu. Il révèle la profonde maladie d'un système où l'intérêt personnel supplante constamment le bien commun.


Pour nombre de ces partis, souvent réduits à l'influence d'un seul leader, la priorité n'est pas de gouverner mais de survivre. Prendre position sur des questions nationales aussi périlleuses reviendrait à compromettre des alliances tacites avec le régime en place ou à exposer leur propre absence de projet de société cohérent.


D'autres, liés aux réseaux qui alimentent la crise, se taisent par calcul cynique, attendant de voir de quel côté le vent tournera pour négocier leur part du gâteau.


Ce silence est une trahison. Il abandonne le peuple haïtien à son sort et démontre l'urgence de dépasser ce modèle de politique personnalisée et de recherche de rente pour construire des institutions fortes et exigeantes. Haïti mérite une classe politique qui porte sa voix, surtout au cœur de la crise actuelle.

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