Le rhum cubain est fragilisé par l’effondrement de la production de canne à sucre

L’industrie du rhum cubain est fragilisée par l’effondrement de la production de canne à sucre, autrefois pilier économique du pays.

Jadis symbole de prospérité sous la colonisation espagnole, puis durant l’influence américaine et l’appui soviétique, la canne à sucre n’assure plus aujourd’hui les volumes nécessaires.

Les récoltes, en chute libre depuis plusieurs années, compromettent non seulement la production de sucre mais aussi celle du rhum, produit emblématique de l’île.

Dans les rues de La Havane, le guarapo, jus de canne prisé des habitants, devient rare et prend une saveur amère pour ceux qui s’en procurent encore.

Certains Cubains expriment leur désarroi face à ce déclin qui symbolise l’érosion d’un pan entier de leur identité nationale.

Si la marque Havana Club, soutenue par Pernod Ricard, parvient à résister grâce à ses propres plantations et distilleries, l’ensemble du secteur reste menacé par cette crise structurelle.