Le naufrage programmé du CPT par son propre capitaine Fritz Alphonse Jean

Fritz Alphonse Jean, coordonnateur du Conseil présidentiel de transition (CPT) d'Haïti, censé guider le pays vers des élections crédibles, mène une charge destructrice contre l'institution qu'il dirige, à quelques semaines de la fin de son mandat (7 août).

Son interview récente, où il accuse ses collègues de "marchandages politiques" lors des Conseils des ministres, dépasse la simple critique et apparaît comme une déflagration calculée jetant publiquement le discrédit sur le CPT et sa légitimité.

Ce revirement contredit violemment l'image de défenseur intransigeant de l'institution qu'il avait construite.

La brutalité et le timing des attaques soulèvent une inquiétude majeure : agit-il délibérément pour provoquer l'implosion du CPT avant le 7 août ? Cherche-t-il à plonger le pays dans une nouvelle crise institutionnelle abyssale ?

Quels que soient ses ressentiments ou désaccords personnels, rien ne justifie une telle entreprise de démolition en pleine tempête nationale.

Diriger en transition exige de préserver l'institution et d'assurer la continuité de l'État.

En dynamitant le CPT de l'intérieur, Jean trahit cette responsabilité fondamentale, préférant peut-être son anéantissement à une continuation sans lui.

Cette tentative d'implosion doit être contrée pour éviter une catastrophe supplémentaire.

En torpillant le CPT, Jean commet un acte de trahison envers l'institution et le peuple haïtien, qui paiera le prix fort de cette nouvelle plongée dans l'incertitude.

Fritz Laventure