Le Festival international de jazz de Port-au-Prince s'est tenu le week-end du 5 avril

Le Festival international de jazz de Port-au-Prince, qui s'est tenu le week-end du 5 avril, a offert un moment de répit aux Haïtiens au milieu de la violence croissante due aux gangs.

Cette 18e édition, réduite à deux jours en raison de l'insécurité, a rassemblé une centaine de spectateurs dans un cadre sécurisé, où des performances de jazz, rara, rap et slam ont résonné.

L'événement a été marqué par l'absence d'artistes internationaux, le principal aéroport étant fermé.

Les artistes locaux, tels qu'Eliezer Guérismé et Joël Widmaier, ont abordé des thèmes de deuil et de résistance.

Les participants ont exprimé leur gratitude pour cette parenthèse artistique, soulignant l'importance de se retrouver et de célébrer leur culture face à la peur quotidienne.

Selon Milena Sandler, directrice du festival, ces moments de convivialité sont essentiels pour la résilience des Haïtiens dans un contexte d'angoisse persistante.

Fritz Laventure