Le Canada va-t-il sanctionner certains membres du CPT ?

Le 1er juillet, jour de la fête nationale du Canada, pourrait être un moment de célébration et de renforcement des liens entre le Canada et Haïti. Pourtant, cette année, l'ambiance est marquée par une tension palpable et un silence inquiétant.

Alors que le Canada s'est toujours considéré comme un ami privilégié d'Haïti, la relation entre les deux nations semble désormais sur une pente glissante, soumise aux aléas d'une diplomatie chaotique et d'une gouvernance contestée.

L’histoire d’amitié entre le Canada et Haïti a longtemps été soutenue par une aide généreuse et un engagement à promouvoir la stabilité sur l'île. Toutefois, les événements récents soulignent une fracture grandissante.

Les tentatives du Canada pour écarter certains membres du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) liés à des accusations de corruption révèlent une désapprobation croissante à l'égard de la direction actuelle d'Haïti.

L'ambassadeur canadien, en évitant les interactions officielles avec le CPT, illustre ce désenchantement.

Le changement de gouvernement au Canada, avec l'élection de Mark Carney, n'a pas semblé apporter de réconfort.

Au contraire, le manque de félicitations de la part de Port-au-Prince à l'égard de ce nouveau Premier ministre témoigne d'un désintérêt croissant.

Ce silence, à un moment où les relations devraient être renforcées, soulève des questions sur l'avenir de la coopération entre les deux pays.

La question demeure : le Canada ira-t-il jusqu'à sanctionner certains membres du CPT ?

Alors que le climat politique en Haïti s'avère de plus en plus instable, le Canada pourrait prendre des mesures concrètes pour faire entendre son désaccord et forcer un changement.

Un dialogue ouvert et constructif pourrait offrir une voie vers la restauration de la confiance.

J.R