Laurent Saint-Cyr prend les rênes du CPT dans un contexte de crise aiguë

Ce jeudi 7 août 2025, Laurent Saint-Cyr a été officiellement installé à la tête du Conseil présidentiel de transition, devenant le quatrième coordonnateur depuis la mise en place de l’organe. Dans un discours inaugural empreint de gravité, il a averti que  : « L’heure n’est plus aux beaux discours. Il est temps d’agir. Trop de sang a coulé, trop de temps est perdu. »

Face à l’urgence nationale, il a placé la sécurité en tête de ses priorités, promettant une riposte ferme contre les groupes armés qui gangrènent la société. « Les gangs n’auront pas le dernier mot », a-t-il affirmé, avant de saluer le courage des forces de sécurité et d’appeler à un sursaut collectif pour reprendre les territoires abandonnés à la violence.

Reconnaissant les failles de la présidence tournante, il a tout de même salué ses prédécesseurs, tout en insistant sur la nécessité d’un nouveau souffle. « Nous devons unir nos forces pour offrir au peuple les résultats qu’il attend », a plaidé Saint-Cyr, en appelant à dépasser les divisions internes au niveau du CPT.

Issu du secteur privé comme le Premier ministre Alix Didier Fils Aimé, il a rassuré quant à son impartialité dans la gestion de la transition. « Je suis là pour servir tous les secteurs sans aucun parti pris », a-t-il lancé, avant de rendre hommage à « toutes les forces productives du pays, des grandes entreprises jusqu’aux madan sara ».

Enfin, il a dénoncé la « désinformation en vogue » et appelé à une presse « libre et responsable », tout en s’engageant à renforcer le dialogue national. « Je m’engage à travailler en faveur de l’unité au sein du CPT durant ma présidence », a-t-il déclaré, concluant par un avertissement clair : « Soit nous rétablissons l’ordre maintenant, soit nous enterrons la transition. »

PLR