La tradition des couronnements de la Rosière voit sa candidature au patrimoine immatériel de l’Unesco rejetée

La tradition des couronnements de la Rosière, célébrée dans 45 communes françaises, voit sa candidature au patrimoine immatériel de l’Unesco rejetée.

La raison invoquée ? Une image de la femme jugée contraire aux principes d’égalité des genres.

Le comité national du patrimoine culturel immatériel a estimé que cette fête, héritée du XIXe siècle et distinguant une jeune femme pour sa « noblesse de cœur », ne garantissait pas son adéquation avec les droits des femmes.

Cette décision suscite l’incompréhension et la colère chez plusieurs élus girondins.

Pour Michel Dufranc, maire de La Brède, cette position relève du « wokisme ». Il défend une tradition modernisée, où la Rosière est librement choisie et incarne des valeurs universelles de générosité.

Le ministère maintient que le dossier ne démontre pas suffisamment que la pratique respecte l’égalité entre les femmes et les hommes.

L’Unesco, quant à elle, se déclare incompétente tant que la France ne lui présente pas officiellement la candidature.

Fritz Laventure