La rupture d'Aristide avec Leslie Voltaire, en raison d'actes de corruption

La rupture d'Aristide avec Leslie Voltaire, en raison d'actes de corruption, représente un symbole politique fort, mais insuffisant pour Haïti.

Bien que ce geste semble condamner la corruption au sein même de son camp, il suscite un scepticisme légitime.

Cette décision intervient tardivement, dans un pays où la corruption systémique touche tous les clans, y compris l'entourage d'Aristide lui-même, historiquement marqué par des scandales.

Ce "lâchage" ressemble davantage à un calcul politique qu'à une purge morale, révélant l'absence criante d'institutions impartiales capables de juger tous les corrompus.

En Haïti, la corruption n'est pas une exception, mais un mode de gouvernance qui étouffe l'économie et détourne les ressources vitales.

Le geste isolé d'Aristide ne suffit pas : Haïti a besoin d’enquêtes judiciaires crédibles et indépendantes, d’une transparence radicale dans la gestion publique, et d’une pression citoyenne unie.

Fritz Laventure