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La lutte mondiale contre la pollution plastique s'intensifie.

Photo du rédacteur: Amitié FMAmitié FM

Après le fiasco de la COP29 à Bakou, la communauté internationale se retrouve à Busan, en Corée du Sud, pour un dernier cycle de négociations cruciales concernant un traité mondial contre la pollution plastique. Cet événement, qui s'est ouvert lundi, est perçu comme une opportunité historique de mobiliser les nations face à une menace existentielle. Luis Vayas Valdivieso, le diplomate équatorien présidant les discussions, a souligné l'importance de ces sept jours de pourparlers, qui pourraient façonner l'avenir de notre planète.


Les chiffres parlent d'eux-mêmes : en 2019, la production mondiale de plastique a atteint environ 460 millions de tonnes, un chiffre qui pourrait encore doubler d'ici 2040. Plus de 90 % de ce plastique n'est jamais recyclé, et chaque année, plus de 20 millions de tonnes se retrouvent dans la nature. Les conséquences de cette pollution sont alarmantes, touchant même des zones aussi reculées que les fosses océaniques et affectant la santé humaine.


À Busan, deux camps s'opposent. D'une part, la « Coalition des hautes ambitions », composée de nombreux États africains, européens et asiatiques, plaide pour un traité englobant l'ensemble du cycle de vie des plastiques. De l'autre, des pays producteurs de pétrole comme la Russie et l'Arabie saoudite souhaitent limiter le traité à la gestion des déchets. Ces divergences risquent de paralyser les négociations, comme cela a été le cas lors des précédents cycles.


Malgré ces tensions, l'espoir demeure. Les observateurs appellent à l'action pour éviter un nouvel échec, qui serait un coup dur après les déceptions des récents sommets sur le climat et la biodiversité. La position des États-Unis et de la Chine, qui restent ambivalentes, sera déterminante pour le succès de ce traité. La communauté internationale doit agir maintenant pour mettre un terme à la pollution plastique avant qu'elle ne compromette l'avenir de l'humanité.

PLR

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