La guerre au Sahel déchaîne la criminalité à l’échelle de l’Afrique de l’Ouest

Depuis le déclenchement du conflit sahélien, la criminalité en Afrique de l’Ouest connaît une explosion sans précédent.

L’instabilité provoquée par les groupes armés a favorisé le développement d’un vaste marché illicite : trafic de drogues, d’armes, enlèvements et contrebande prospèrent désormais à l’échelle régionale.

Selon le Bureau des Nations unies contre la drogue et le crime, le Sahel est devenu un corridor majeur de la cocaïne, avec des saisies en forte hausse.

Parallèlement, les trafiquants exploitent l’anarchie : le pillage de mines d’or, la circulation d’armes légères et le racket sont monnaie courante.

Les groupes jihadistes ne se contentent plus de combattre : ils imposent des « taxes » et protègent les réseaux criminels, consolidant leur emprise.

Cette convergence entre trafic et terrorisme fragilise davantage les États, et pousse la communauté internationale à réclamer une action coordonnée plus ambitieuse pour restaurer la sécurité dans la sous-région.