La communauté haïtienne manifeste à la frontière pour Stephora Anne-Mircie Joseph.

Le décès par noyade de Stephora Anne-Mircie Joseph, une écolière haïtienne de 11 ans, a provoqué une mobilisation pacifique au poste-frontière de Ouanaminthe le 11 décembre 2025. Les manifestants ont exigé une enquête complète sur les circonstances de cette tragédie survenue lors d'une sortie scolaire.

Cette action a eu lieu sous la surveillance des forces de l'ordre haïtiennes pour garantir le calme, alors que la famille de la victime réclame toujours justice et transparence. Les circonstances du drame révèlent une série de manquements graves, selon l'accusation.

Le parquet reproche notamment à quatre responsables de l'école Leonardo Da Vinci de Santiago une négligence extrême et un défaut de surveillance. Leurs manquements sont d'autant plus flagrants que la piscine où s'est noyée l'enfant n'était pas correctement balisée.

Les investigations détaillent que Stephora a progressé vers une zone profonde sans en avoir conscience vers 9h44, avant d'agiter les bras en vain pour appeler à l'aide. Son corps est resté submergé environ trente minutes avant d'être repéré par un autre élève, ce qui a enfin permis son retrait de l'eau.

La justice dominicaine a pris des mesures à l'encontre des accusées la veille de la manifestation, imposant une caution et un contrôle judiciaire à trois d'entre elles. Une quatrième, Gisela Altagracia de las Mercedes González, a quant à elle été libérée sans aucune mesure coercitive.

PLR