L'autopsie de Stephora Joseph confirme une mort violente par noyade

Le rapport officiel de l’Institut national des sciences médico-légales conclut que la fillette de onze ans a succombé à « une asphyxie mécanique par noyade ». Le document, enregistré sous le numéro 552-2025, qualifie le décès de « mort violente », écartant toute ambiguïté sur la nature du drame.

Selon les informations rendues publiques à Santiago, les légistes établissent que l’enfant a rapidement manqué d’oxygène, provoquant une insuffisance respiratoire fatale. Les experts précisent toutefois que l’heure exacte du décès n’a pas pu être déterminée, laissant un angle mort important dans la chronologie.

Le ministère public situe le début des faits autour de 9 h 44, alors que le corps n’a été retrouvé qu’à 14 h 05. Cet intervalle de plusieurs heures demeure central dans les interrogations de l’enquête.

Les analyses indiquent que la victime serait restée environ trente minutes au fond de la piscine avant de remonter, sans être remarquée à temps. C’est finalement un élève qui a repéré le corps inerte et alerté les responsables, mais « l’enfant était déjà décédée lorsqu’elle a été sortie de l’eau ».

Ces données techniques renforcent les accusations d’homicide involontaire portées contre quatre membres du personnel de l’établissement. Le parquet voit dans ce rapport médico-légal un support scientifique solide, tandis que le tribunal devra trancher sur les responsabilités pénales dans cette affaire.

PLR