L’ancien président bolivien Evo Morales a dénoncé un scrutin « sans légitimité »

L’ancien président bolivien Evo Morales, écarté de la présidentielle du 17 août 2025, a dénoncé un scrutin « sans légitimité ».

Visé par un mandat d’arrêt dans une affaire qu’il conteste, Morales n’a pas pu se présenter malgré son ambition d’un quatrième mandat, la Cour constitutionnelle ayant limité le nombre de mandats à deux.

Retiré dans son fief du Chapare, il a voté entouré de ses partisans, sans présence policière notable, affirmant que le vote nul, qu’il a encouragé, pourrait arriver en tête pour la première fois dans l’histoire du pays.

Selon lui, il s’agit d’« une élection sans le peuple, une démocratie sans la Bolivie profonde ».

Le scrutin se déroule dans un contexte de grave crise économique et vise à élire le successeur du président sortant Luis Arce.

Parmi les huit candidats en lice, le centriste Samuel Doria Medina et l’ancien président Jorge Quiroga sont donnés favoris, tandis que le parlement doit également être renouvelé.

Fritz Laventure