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L’Affaire Sephora Joseph : notre indignation ne doit plus se taire

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    Amitié FM
  • il y a 2 jours
  • 1 min de lecture
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Demander justice, aujourd’hui, revient trop souvent à solliciter la pitié d’un système déjà défaillant. Cette vérité dérange, mais elle s’impose à nous avec une brutalité implacable. Lorsqu’il s’agit des enfants, elle devient insupportable.


Avant même de réclamer que les États accordent enfin aux plus jeunes une place digne, protégée, et les reconnaissent comme de véritables sujets politiques, la réalité nous rattrape : cruauté, racisme, négligence et indifférence persistent obstinément.


L’enfance, dans nos sociétés modernes, demeure trop souvent exposée, sans défense, vulnérable face à des violences que l’on préfère ignorer.


Le cas de Sephora Joseph en est la preuve déchirante. Elle avait le droit de vivre. Le droit d’être protégée. Le droit d’exister pleinement, sans que son nom ne devienne l’étendard de notre colère ou l’icône de notre deuil collectif.


Sephora aurait dû simplement être une enfant parmi d’autres, grandissant dans un monde où la sécurité, le respect et la dignité ne sont pas des privilèges.


Et pourtant, c’est son absence qui, aujourd’hui, nous oblige à regarder en face notre faillite morale.


À chaque fois qu’un enfant est trahi par les institutions ou sacrifié sur l’autel de l’inaction politique, c’est un avertissement. Un aveu. Celui d’une société qui normalise la fragilité de ses plus jeunes pour ne pas avoir à affronter sa propre responsabilité.


Que le nom de Sephora Joseph ne s’efface pas. Et l’indignation qui nous habite ne doit jamais s’éteindre. Elle doit, au contraire, devenir moteur : pour repenser nos politiques, nos priorités, nos solidarités. Pour que plus aucun enfant ne devienne symbole de ce que nous n’avons pas su protéger.


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Ruth Joseph

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