Le président américain, Joe Biden, a surpris la nation mercredi soir en annonçant son retrait de la course à la présidentielle de 2024. Dans un discours solennel de moins de dix minutes, il a souligné l'importance de défendre la démocratie, déclarant que celle-ci est "plus importante que n'importe quel titre". Biden, âgé de 81 ans, a exprimé la nécessité d'unir son parti et de laisser place à des "voix plus jeunes".
Biden a cédé à des semaines de pressions concernant son âge et son acuité mentale, qui ont culminé après un débat décevant face à Donald Trump en juin. "Cela fut l'honneur de ma vie d'être votre président", a-t-il affirmé, ajoutant que le temps était venu "d'avoir de nouvelles voix". Il a assuré que la vice-présidente Kamala Harris, âgée de 59 ans, était prête à prendre le relais.
Harris, décrite par Biden comme "expérimentée, forte et compétente", est désormais quasiment assurée d'être la candidate des démocrates. Biden a salué son rôle de partenaire et de dirigeante, appelant les Américains à faire leur choix. Bien que Biden ait mentionné la nécessité de laisser la place au plus jeune, il n'a pas abordé directement la question de son âge.
Cette décision intervient après des semaines d'inquiétudes au sein du Parti démocrate, amplifiées par la mauvaise performance de Biden lors du débat avec Trump. Le retrait de Biden a provoqué un choc, mais également une vague de soutien pour Harris, perçue comme capable de rassembler et de mener le parti.
Pendant ce temps, Donald Trump, candidat républicain, a continué à critiquer Biden et Harris, se moquant de la décision de Biden et attaquant Harris sur ses positions. Trump, âgé de 78 ans, multiplie les événements de campagne, cherchant à consolider son soutien parmi les électeurs conservateurs.
La campagne présidentielle de 2024 prend donc une tournure inattendue, avec Harris désormais au centre des attentions. Le retrait de Biden marque un tournant majeur, redéfinissant les dynamiques au sein des deux principaux partis politiques américains.
PLR
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