Cessons de condamner le pays à l’éternel recommencement !
- Amitié FM

- 19 sept.
- 1 min de lecture

À quelques mois du 7 février 2026, Haïti chemine à tâtons dans une transition qui s’apparente davantage à une impasse qu’à une véritable refondation.
Les querelles de pouvoir, les improvisations et l’absence d’un calendrier crédible font planer une menace insidieuse : celle de fabriquer le prochain chaos plutôt que d’ouvrir la voie à une stabilité durable.
Organiser une élection présidentielle isolée, sans Parlement, serait une illusion périlleuse ; prolonger indéfiniment la transition constituerait un piège mortel pour la confiance des citoyens.
Il est plus que temps de recentrer le processus sur ses véritables priorités : la sécurité effective, les réformes institutionnelles et la tenue d’élections crédibles.
La paix ne se décrète pas ; elle se construit par des actes concrets : le désarmement, la justice et le respect absolu de la souveraineté nationale.
Une transition sans cap n’est qu’un tremplin vers la prochaine crise. Aux acteurs politiques de faire leur choix : œuvrer pour un atterrissage responsable ou précipiter le pays dans un cycle sans fin de violences et d’instabilité.






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