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Cameroun / Côte d’Ivoire : Le pouvoir rend malade

  • Photo du rédacteur: Amitié FM
    Amitié FM
  • 28 oct.
  • 1 min de lecture

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Il y a, dans les trajectoires politiques du Cameroun et de la Côte d’Ivoire, une troublante similitude : celle d’hommes qui s’accrochent au pouvoir comme à une planche de salut, quitte à faire chavirer tout un pays. À Yaoundé comme à Abidjan, le pouvoir ne se conçoit plus comme un service à la nation, mais comme un héritage personnel, une propriété exclusive qu’il faut défendre, fût-ce au prix de la raison et de la stabilité.


Au Cameroun, Paul Biya s’accroche, malgré l’âge et la lassitude d’un peuple qui n’espère plus. En Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, après avoir incarné le renouveau, s’est lui aussi laissé happer par la tentation du règne prolongé. Ces présidents se sont transformés en gardiens de leur propre pouvoir, prisonniers d’un système qu’ils ont bâti pour durer.


Le pouvoir, disait Montesquieu, « corrompt, et le pouvoir absolu corrompt absolument ». L’Afrique francophone semble condamnée à en faire, encore et toujours, la démonstration. Pourtant, l’histoire le montre : aucun pouvoir n’est éternel, et ceux qui s’y accrochent finissent souvent seuls, désavoués par le peuple qu’ils prétendaient servir.


Le pouvoir rend fou, dit-on. Mais ce n’est pas une fatalité. Encore faut-il, pour en guérir, savoir en sortir.

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Fritz Laventure

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