Briser le tabou de l’alcoolisme féminin
- Amitié FM

- il y a 47 minutes
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Longtemps perçu comme un fléau masculin, l’alcoolisme féminin demeure un sujet entouré de silence, de honte et de jugements.
Pourtant, les chiffres et les réalités sociales montrent une vérité dérangeante : de plus en plus de femmes consomment de l’alcool de manière excessive, souvent en secret, souvent dans la souffrance.
Ce tabou repose sur une double stigmatisation. Celle de l’addiction, d’abord, que la société peine à reconnaître comme une maladie et non une faute morale. Mais surtout, celle du genre : boire serait contraire à l’image « respectable » de la femme, mère, épouse ou professionnelle irréprochable. Résultat : la parole se tait, les soins sont retardés, la détresse s’enracine.
Briser ce tabou, c’est reconnaître que l’alcoolisme féminin n’est ni faiblesse ni déviance, mais un cri étouffé. C’est ouvrir des espaces d’écoute, de prévention et de traitement adaptés. Car libérer la parole, c’est déjà amorcer la guérison.

Fritz Laventure





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