Bel-Air replonge dans la terreur après des affrontements entre groupes armés

Des tirs d’armes automatiques ont de nouveau résonné dans les rues de Bel-Air dans la nuit du 8 au 9 décembre, transformant le quartier en zone de guerre improvisée. Les premières informations font état de plusieurs morts, un bilan encore incertain mais suffisamment lourd pour paniquer une population déjà éprouvée.

Au cœur des affrontements, des membres influents de la coalition Viv Ansanm auraient été abattus, dont Don Roro, Vag et Dèdè, figures bien connues du crime organisé local. Le chef redouté du secteur, Kempes, aurait pour sa part échappé à un guet-apens en quittant précipitamment les lieux avant que ses hommes ne tombent sous les tirs adverses.

Les détonations auraient rythmé toute la nuit selon les habitants, contraints de se barricader pour éviter les balles perdues. Ce nouvel épisode de violence s’inscrirait dans une lutte acharnée pour le contrôle territorial, un conflit interne qui fragilise davantage les équilibres déjà précaires du quartier.

Cette flambée de violence intervient après un premier affrontement entre d’autres groupes de la coalition, notamment ceux de Gran Ravin dirigé par Ti Lapli et d’Izo à Village-de-Dieu. La répétition de ces guerres intestines confirme l’effritement d’alliances déjà vacillantes et laisse présager une période encore plus instable pour la capitale.

PLR