Affaire FNE : Ronald Joseph met en garde contre toute récupération politique et rejette une mesure “inexplicable”

L’ancien directeur général du Fonds National de l’Éducation, Ronald Joseph, réplique avec une rare fermeté à l’avis de recherche émis contre lui le 10 novembre par l’ULCC. Depuis le Canada, où il poursuit un traitement médical, il affirme que cette démarche ne repose sur rien de sérieux et avertit qu’il n’acceptera aucune tentative d’utiliser son nom à des fins politiques.

Dans la notification transmise à l’ULCC et au Parquet, ses avocats rappellent que son départ d’Haïti date de février 2025, immédiatement après la fin de son mandat au FNE. Son voyage, insiste-t-il, a été motivé exclusivement par son état de santé, information déjà communiquée à l’institution anticorruption dans un courrier officiel du 18 septembre 2025.

Malgré ces clarifications, Ronald Joseph dit constater avec inquiétude que l’on cherche à le présenter comme un fugitif, alors qu’il a répondu à toutes les convocations à travers ses représentants légaux. Il dénonce une initiative « troublante » et juge que la décision de lancer un avis de recherche, dans ce contexte, soulève de sérieuses questions quant aux véritables motivations de certains acteurs.

L’ex-directeur affirme avoir géré le FNE dans le respect strict des règles et soutient que tout processus d’enquête doit se dérouler loin des manœuvres partisanes et des calculs institutionnels. Il met formellement en garde contre toute tentative de transformer cette affaire en instrument de pression ou en opération de communication politique.

Ronald Joseph, conscient des dommages pouvant affecter sa réputation, annonce qu’il défendra vigoureusement son intégrité professionnelle. Il avertit qu’aucune attaque déguisée, aucune insinuation et aucune manipulation ne restera sans réponse, même s’il continue à faire face à des contraintes de santé.

PLR