Dans un tweet percutant, le député Kenskoff Alfredo Antoine Junior met en lumière une question cruciale alors que le président en exercice du Conseil Provisoire de Transition (CPT), M. Lesly Voltaire, se prépare à rencontrer son homologue colombien, Gustavo Petro.
Antoine rappelle avec force que Jovenel Moïse, le dernier président légitimement élu d'Haïti, a été lâchement assassiné par des militaires colombiens.
Cette tragédie, qui a profondément marqué la nation haïtienne, soulève des interrogations sur la relance des relations diplomatiques avec la Colombie.
Antoine souligne l'importance de la transparence et de la justice, affirmant que le peuple haïtien mérite de connaître la vérité sur les circonstances entourant cet acte odieux.
Relancer la coopération sans avoir fait la lumière sur cet assassinat serait un affront à la mémoire de Moïse et à la douleur des Haïtiens.
Il interpelle ainsi M. Voltaire : quel accord pourrait justifier un tel rapprochement, alors que des militaires colombiens ont été impliqués dans un acte que beaucoup considèrent comme un véritable acte de guerre ?
En rappelant que "le crayon de l’histoire n’a pas de gomme", Antoine appelle à une réflexion profonde sur les décisions prises au sommet de l'État, des choix qui marqueront l’avenir d’Haïti.
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