L’Unité de lutte contre la corruption (ULCC) a récemment pris des mesures importantes à la suite des allégations de corruption visant trois des neuf conseillers présidentiels. Selon les informations disponibles, ces conseillers auraient exigé une somme de 100 millions de gourdes au président du Conseil d’administration de la Banque nationale de crédit (BNC), Raoul Pierre-Louis, en échange de son maintien à la tête de l'institution.
Le Directeur Général de l’ULCC, Hans Ludwig Joseph, a immédiatement réagi en formant une commission d’enquête composée d'experts chevronnés pour examiner ces accusations. Cette décision fait suite à une série de révélations qui ont mis en lumière des pratiques douteuses au sein de l'instance dirigeante du pays.
Un des conseillers impliqués dans ce scandale a déjà été dénoncé pour des pratiques de corruption liées au poste de Premier ministre. Il aurait tenté de négocier son vote avec un candidat à ce poste, qui a finalement été attribué à Garry Conille.
Cette situation a suscité une indignation générale au sein de la population, poussant les médias à relayer massivement l'affaire. Le scandale a mis en évidence des manquements significatifs dans le respect des engagements pris par les conseillers présidentiels, notamment concernant la déclaration de leur patrimoine.
Sur les neuf conseillers, seulement quatre ont effectivement rempli cette formalité, malgré un engagement pris dans l'accord du 3 avril, stipulant que ces déclarations devaient être faites dans les 30 jours suivant leur prise de fonction. Cette carence dans la transparence et la probité des conseillers accentue encore davantage la méfiance du public envers l’administration publique.
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