Des acteurs locaux et des partenaires internationaux estiment que la présence de ces conseillers menace la crédibilité du CPT et complique la transition politique en cours, suggérant leur retrait pour éviter une détérioration de la situation. Cependant, la mise en œuvre de ce retrait s'avère complexe, car elle requiert la coopération des conseillers jusqu'à ce qu'une décision judiciaire soit rendue.
La pression s'est intensifiée sur le CPT suite au renvoi du Premier ministre Garry Conille, un événement qui a accentué l'appel à des réformes et à une gouvernance responsable. Les États-Unis, par l’intermédiaire de leur porte-parole, ont insisté sur l'importance de maintenir la crédibilité au sein du Conseil.
De plus, le Canada et l'ONU ont exprimé leurs inquiétudes face à la lenteur des réformes politiques et à la montée de la violence qui érode l'autorité de l'État. Miroslav Jenca, représentant de l'ONU, a averti que le temps presse pour garantir la tenue d'élections générales crédibles en 2025, appelant à finaliser la nomination des membres du Conseil électoral provisoire.
Actuellement, la situation politique en Haïti demeure fluide, avec des discussions internes au CPT en cours, mais sans décisions concrètes. Cette transition, débutée après l’assassinat de Jovenel Moïse en 2021, met en lumière l'urgence de réformes pour rétablir l'autorité démocratique et répondre aux attentes de la population.
PLR
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