L'ancienne ministre de la Justice, Emmelie Prophète Milcé, a réagi aux récentes déclarations de son successeur, Carlos Hercule, concernant les démarches visant à obtenir des détails sur les sanctions imposées par les États-Unis et le Canada à plusieurs dignitaires haïtiens, dont Michel Martelly. Hercule avait affirmé n'avoir trouvé aucune trace des correspondances envoyées aux ambassades concernées, suscitant des interrogations sur la gestion antérieure du dossier.
En réponse, le cabinet de Prophète Milcé a dénoncé une possible mauvaise foi ou une méconnaissance des procédures diplomatiques de la part du nouveau ministre. Il a précisé que le ministère de la Justice avait effectivement adressé des demandes au ministère des Affaires étrangères (MAE), qui avait ensuite pris en charge les suivis avec les ambassades.
Les copies des correspondances envoyées aux ambassades sont archivées tant au MJSP qu'au MAE, selon cette même source. Ainsi, les recherches de Carlos Hercule auraient dû se concentrer sur le MAE, seul habilité à communiquer directement avec les ambassades, plutôt que sur des documents internes au ministère de la Justice.
Cette réponse met en lumière les tensions au sein du gouvernement concernant la gestion des sanctions internationales, qui continuent de peser lourdement sur la scène politique haïtienne. L'échange révèle également les défis diplomatiques et administratifs auxquels sont confrontés les ministres successifs dans un contexte de pression internationale accrue.
PLR
Radio Amitié 104.7 FM
留言