Selon Diego Da Rin, un expert au sein de l’International Crisis Group, plus de 4 000 policiers étrangers sont mobilisés pour participer à la Mission multinationale de soutien à la Sécurité.
Une fois passé l'étape de la signature de l'accord de réciprocité - sauf éventuels inconvénients liés a la disponibilité de fonds - plus de 4 000 policiers seront déployés en Haïti dans le cadre de la Mission multinationale de soutien à la Sécurité qui est pour l'instant en phase d'achèvement.
"Donc, avec les contributions de certains pays des Caraïbes, on pourrait en arriver à une force de plus ou moins 4 000 effectifs. S’ils sont tous spécialement entraînés au combat urbain et sont bien équipés, alors la force pourrait arriver à faire changer le rapport de force entre les forces de sécurité haïtiennes et les gangs, dans le court terme", a fait savoir Diego Da Rin, un expert au sein de l’International Crisis Group.
De cet effectif, le Bénin à lui seul a proposé 2 000 soldats. Sur les 1 500 demandés par Haïti, 1000 proviendront du Kenya, leader de cette mission approuvée par le conseil de sécurité de l'organisation des Nations-Unies en octobre 2023 à travers la résolution 2699.
Le Bénin et Haïti sont deux pays ayant le français comme langue officielle. " donc c'est important : au moins, cette fois-ci, il y a cette conscience qu'il faut qu’une bonne partie du personnel parle au moins le français ", poursuit l'expert précisant qu'une partie des policiers kényans devant être mobilisés ont d’ailleurs commencé depuis le mois d’octobre à avoir des cours de français.
En plus du Kenya et du Bénin, la Jamaïque, les Bahamas, d'autres pays d'Amérique du Sud doivent aussi participer. Cela représente quelques centaines de personnes.
PLR
Radio Amitié 104.7 FM
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