Dans le débat tumultueux relatif à la nécessité ou non d'une nouvelle transition politique à la fin de l'échéance fixée par le consensus du 21 décembre au 7 février de 2024, María Isabel Salvador,
Représentante spéciale du Secrétaire général en Haïti et Cheffe du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti a placé ses mots.
"On ne sort pas d'une transition à une autre transition", a écrit la fonctionnaire onusienne dans une série de X publié sur son compte officiel arguant que le seul chemin pour sortir d’une transition politique est des élections démocratiques, transparentes et participatives.
S'il faut croire María Isabel Salvador, "ceux qui proposent une nouvelle transition s’éloignent des principes démocratiques et veulent imposer leurs intérêts individuels en oubliant les intérêts du peuple". Cette réaction ne va sans doute pas dans l'intérêt de ceux qui réclament à cor et à cri le départ, au 7 février 2024, du Premier ministre Ariel Henry.
Pour arriver à ces élections, celle qui succède à Helen Meagher La Lime, des États-Unis, pense qu' il faut d’abord garantir la sécurité. De l'avis de la diplomate onusienne, "Haïti a besoin de paix pour élire en démocratie ses autorités, établir l’état de droit et reconstruire les institutions nécessaires pour avancer vers le développement durable".
PLR
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