
Le naufrage à quai du navire Le Maelys II, survenu le 23 décembre au port de Varreux, a causé la mort d’au moins sept personnes et blessé dix-sept autres, selon un bilan provisoire. L’accident s’est produit lors du chargement de camions par l’équipage, une mauvaise manœuvre ayant provoqué un déséquilibre fatal. Le navire, un bateau de cabotage datant de 1970 appartient à la compagnie JP Haïti Trans. Les autorités continuent d’enquêter, les garde-côtes et le Semanah n’ayant pas encore confirmé le bilan définitif, certains corps étant encore piégés dans la cale.
Dans un communiqué, le terminal Varreux a exprimé ses regrets face à cet événement tragique qui n’affecte toutefois pas les opérations internationales ni l’accostage des navires sous pavillon étranger. Cependant, les activités de cabotage ont été suspendues temporairement, bien que l’approvisionnement de la presqu’île du Sud reste une priorité. Les activités portuaires internationales, incluant l’arrivée de carburant et de propane, se poursuivent normalement, a précisé une source locale. Le propriétaire du navire s’est engagé à redresser et reconditionner le bateau dans les plus brefs délais.
Cet incident rappelle des naufrages similaires, notamment celui de janvier 2023 de la barge Catalina Blue à Lafiteau, avec 73 conteneurs à bord. Malgré la gravité de ces accidents, les conditions de sécurité autour des opérations de cabotage, particulièrement à quai, ne s’améliorent pas. Cela soulève des inquiétudes sur les mesures de prévention et les pratiques opérationnelles dans les ports haïtiens, alors que le pays reste confronté à une situation sécuritaire fragile.
Le terminal Varreux a salué l’intervention rapide des garde-côtes haïtiens, de l’Autorité portuaire nationale (APN) et de son propre personnel pour limiter les dégâts et apporter assistance aux victimes. Des condoléances ont été adressées aux familles endeuillées. Cet événement tragique relance le débat sur la nécessité d’une meilleure régulation et d’un renforcement des protocoles de sécurité pour prévenir de tels drames à l’avenir.

PLR
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