
Médecins sans frontières (MSF) alerte sur une "escalade de violences" à Port-au-Prince, Haïti, exacerbée par des affrontements entre groupes armés et les forces de police.
Entre le 24 février et le 2 mars 2025, MSF a traité 90 victimes de violence, un chiffre double de la moyenne habituelle.
Les gangs, qui contrôlent 85% de la capitale selon l'ONU, sont responsables de meurtres, viols et enlèvements, forçant plus de 24 000 personnes à fuir leurs quartiers.
La situation sanitaire est critique, avec un accès limité à l'eau et plus d'une centaine de camps de déplacés recensés.
Christophe Garnier, chef de mission de MSF, souligne que l'organisation ne peut pas répondre à tous les besoins en raison d'un financement insuffisant, et avertit que sans action immédiate, la crise pourrait se transformer en catastrophe humanitaire à l'approche de la saison des pluies.

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