Dans une récente déclaration, Me Michel André, Porte-parole du Secteur Démocratique et Populaire, a fermement rejeté les discours complotistes de Moïse Jean-Charles et Claude Joseph concernant le scandale des 100 millions de gourdes impliquant trois conseillers présidentiels.
Me Michel André, signataire de l'accord du 21 décembre et représenté au Conseil Présidentiel Transitionnel (CPT) par Louis Gérald Gilles, a qualifié ces discours d'irresponsables et a demandé une clarification rapide de l'affaire.
Me Michel André a également souligné que la mise à l'écart provisoire de Louis Gérald Gilles, l'un des conseillers impliqués, constitue un point de division au sein de l'accord du 21 décembre. Il a insisté sur le fait que le scandale de la BNC ne doit pas prendre le processus de transition en otage.
Pour l'homme de loi, il est impératif de parvenir à une décision politique rapide afin de préserver la stabilité du processus politique en cours et d’éviter que les tensions internes n’aggravent davantage la situation.
Smith Augustin, Emmanuel Vertilaire et Louis Gérald Gilles se retrouvent au cœur d'un scandale de corruption lié à la Banque Nationale de Crédit (BNC). Ils sont accusés d'avoir exigé 100 millions de gourdes de l'ancien président du Conseil d'administration de l'institution. Ce scandale, impliquant des membres du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), a déclenché une onde de choc dans le paysage politique haïtien.
Pour faire le jour dans ce dossier brûlant, une enquête de l'Unité de Lutte Contre la Corruption est en cours et les personnes concernées ont été auditionnées. La CARICOM mise beaucoup sur les résultats de cette enquête pour préserver la transition politique. En attendant, elle a proposé la mise à l'écart provisoire des conseillers-présidents impliqués dans cette affaire.
PLR
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