Me André Michel dénonce l’attaque contre un hélicoptère du PAM

Dans un contexte d’insécurité croissante à Port-au-Prince, le porte-parole du Secteur Démocratique et Populaire, Me André Michel, a fermement condamné l’attaque menée ce jeudi 24 octobre contre un hélicoptère des Nations Unies opérant sous la bannière du Programme Alimentaire Mondial (PAM). Cette opération, destinée à soutenir des populations haïtiennes assiégées par la violence des gangs, a été violemment interrompue lorsque des membres du gang de Grand Ravine ont ouvert le feu sur l’appareil après son décollage de l’aérogare Guy Malary, près de l’Autorité Portuaire Nationale. Les pilotes ont pu faire atterrir l’hélicoptère en urgence, sans qu’il n’y ait de blessés parmi les dix-huit passagers. Pour Me Michel, cette agression constitue une atteinte grave aux principes du droit humanitaire et menace directement l’assistance à des communautés déjà en détresse.

En dénonçant cet acte, Me André Michel a réaffirmé son refus de dialoguer ou de négocier avec les gangs criminels, qualifiant la violence de ces groupes comme une menace impardonnable pour la stabilité et la sécurité nationale. "Pas de Dialogue avec les GANGS! Pas de négociations avec les GANGS! II faut les éliminer", a-t-il déclaré, soulignant que la tolérance face à ces attaques ne peut être une option lorsque des vies innocentes sont en jeu.

Dans la foulée de cette attaque, JetBlue et Spirit Airlines ont suspendu temporairement leurs vols vers Haïti, reflétant les graves préoccupations sécuritaires à la suite de cet incident et de l’agression récente contre des véhicules blindés de l’ambassade américaine. Tandis que la capitale haïtienne fait face à des risques accrus d’isolement, cette situation de violence galopante accentue les défis humanitaires et sécuritaires qui pèsent sur le pays, laissant les populations locales et la communauté internationale dans une vigilance constante.

PLR