Dans un contexte politique délicat, la mise en place du Conseil Électoral Provisoire (CEP) s’impose comme un enjeu majeur pour la transition en Haïti. Selon Me André Michel, avocat et militant politique, la réussite de ce processus repose sur la stricte adhésion aux Termes de Référence établis par le Conseil Présidentiel de Transition (CPT). Ces termes, en adéquation avec le Consensus de la Jamaïque signé le 11 mars et le décret du 12 avril 2024, visent à garantir une institution électorale impartiale.
Pour Me Michel, la stabilité du processus démocratique exige que les Termes de Référence initialement établis ne soient pas altérés en cours de route. Toute modification serait perçue comme antidémocratique, compromettant ainsi la crédibilité des élections à venir. Il estime que déroger à ces règles mettrait en péril l'essence même des élections, remettant en question la transparence et la légitimité du processus électoral.
Le militant politique appelle le Conseil Présidentiel de Transition, ainsi que le Premier ministre, à exercer une vigilance constante quant au respect de ces termes. Il souligne que les autorités doivent assumer leurs responsabilités afin de garantir que la formation du CEP ne soit pas influencée par des intérêts personnels ou des manœuvres politiques. Pour Me Michel, tout écart pourrait être perçu comme une tentative de manipulation qui mettrait en danger le bon déroulement des élections.
L’importance du CEP dans la transition politique est indéniable. Son rôle est de superviser un processus électoral équitable et impartial. Me Michel avertit que toute tentative de changer les règles à la dernière minute risquerait de discréditer le processus, sapant ainsi les fondements mêmes de la démocratie.
PLR
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