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Massacre de Cité-Soleil : la FJKL appelle à une réponse immédiate

Photo du rédacteur: Amitié FMAmitié FM

La Fondasyon Je Klere (FJKL) a exprimé sa consternation face au massacre survenu les 6 et 7 décembre 2024 dans le quartier de Wharf Jérémie, à Cité-Soleil, sous le contrôle du chef de gang Jean Monel Félix, alias Wa Mikamò. Selon un communiqué publié le 11 décembre, l'organisation des droits humains condamne fermement ces actes qu'elle qualifie d’inhumains et appelle les autorités à prendre des mesures urgentes pour mettre fin à la violence qui gangrène le pays.


Après ce carnage, la terreur s'est installée parmi les habitants de Wharf Jérémie. La FJKL rapporte que les résidents vivent sous une surveillance constante, leurs téléphones étant systématiquement confisqués et vérifiés pour empêcher toute diffusion d’images sur les réseaux sociaux. Le caïd Wa Mikamò exerce une autorité absolue dans la zone, allant jusqu'à instaurer sa propre prison et à se proclamer juge, déterminant qui peut vivre ou mourir.


La FJKL souligne que ce massacre s'inscrit dans une série d’atrocités, notamment celui perpétré récemment par le gang Gran Grif à Petite-Rivière de l’Artibonite. Ces événements tragiques illustrent l'urgence pour le gouvernement d'agir pour éradiquer ce fléau. Parmi ses recommandations, l’organisation plaide pour la création d’une force armée professionnelle, impliquant le recrutement massif et une formation intensive de soldats dans plusieurs villes du pays afin d'atteindre un effectif de 15 à 20 000 militaires dans les six prochains mois.


En parallèle, la FJKL appelle à renforcer la Police nationale d’Haïti (PNH) en lui fournissant des équipements modernes et adaptés pour faire face à ces situations de crise. L’organisation insiste également sur la nécessité de mettre en place un service de renseignement efficace, à la fois stratégique et opérationnel, pour identifier et neutraliser les groupes armés responsables de ces massacres.


Si le gouvernement n’a pas encore publié de bilan officiel, des sources sur le terrain évoquent environ 200 morts à Wharf Jérémie. La FJKL exige que les responsables et complices de ces crimes, ainsi que des actes de kidnapping, de viols et d’incendies, soient arrêtés et jugés sans délai, afin de restaurer un semblant de justice et de sécurité dans ces zones meurtries par la violence.

PLR

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